Axe 1
Demographic dynamics and social transformations
-
The geography of migrants’ burial practices: A comparison between French overseas migrants and first-generation migrants in France (projet tutoré 2023 - 2024)
While return migration has long been neglected by the literature on international migration, studies on these mobility patterns have flourished over the last decades. These returns are partly shaped by migrants’ desire to spend their late-life in their country of birth, and to be buried there. Yet, while migrants’ burial practices and their variations along religion have been studied by a – mostly qualitative – literature, the way they interact with return migration plans remains neglected by quantitative studies. This article contributes to the literature by analyzing how these two dimensions intersect for immigrants in France, thus refining our understanding of the variety of return patterns. We use data from the French Trajectories and Origins 2 survey (2019-2020) to explore the mechanisms underlying the combination of return migration and burial intentions. By comparing first-generation migrants to French-born overseas migrants, we are able to disentangle the role of religion on return intentions from the effects of geographic origin and the related migration opportunities. Overall, our results point to large intentions to return and be buried at origin for Caribbean migrants as well as immigrants from Asia and North and Sahelian Africa. Besides religion, assimilation trajectories and subjective experiences in the destination country help to explain the formation of return intentions and the expected of place of burial.
Etude menée à partir des données de l'enquête Trajectoires et origines 2
Etudiants : Elvire Akoutey (université Paris Nanterre), Jules Gouvernnec (UVSQ), Kleanthis Kamisha (université de Strasbourg), Noé Maurin (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Encadrants : Louise Caron (Ined), Marine Haddad (Ined)
-
Le rôle du milieu religieux durant l’enfance sur le choix du conjoint. Analyse de la mise en union des individus catholiques et musulmans en France (Projet tutoré 2023-2024)
À partir des données de l’enquête « Étude des parcours individuels et conjugaux » (Ined-Insee, 2013-2014), nous explorons l'effet du milieu religieux durant l’enfance sur les trajectoires de mise en couple des catholiques et des musulmans. Nous adoptons pour cela une perspective biographique en analysant l’ensemble des relations vécues au cours de la vie des individus.
Nos résultats démontrent qu’une grande majorité des individus ne se mettent en couple qu’avec des individus issus du même milieu religieux qu’eux. Mais la proportion d’individus ayant connu, au moins une fois au cours de leurs vies, d’autres types de relations est en nette augmentation au fil des générations. Ceci est notamment vrai chez les musulmans bien que cette plus grande « mixité » reste très associée au niveau d’éducation.Etude menée en s'appuyant sur l'étude EPIC
Etudiants : Djomo Godefroy (université Paris Nanterre), Allan Jay (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Dorine Noumon (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Encadrants : Aurélien Dasré (université Paris Nanterre), Julie Pannetier (université Paris Nanterre)
-
Entourage en fin de vie en Outre-mer (Projet tutoré 2022-2023)
Dans les départements d'outre-mer, la part des décès à domicile est nettement plus importante qu'en hexagone. Le rôle de l'entourage dans l'accompagnement de la fin de vie en est d'autant plus crucial. Mais dans quelle mesure et de quelle manière l'entourage intervient-il ? Cette recherche examine la taille et la composition de l'entourage des personnes en fin de vie dans les DOM, et l'entourage effectivement mobilisé dans leur prise en charge. Pour ce faire, nous utilisons l'enquête Fin de vie en Outre-mer et en particulier les questions relatives à l'entourage familial existant en fin de vie et le niveau d'implication des différents membres de cet entourage dans la fin de vie (personnes cohabitantes avec la personne décédée, personnes impliquées dans sa prise en charge, personnes ayant rendu visite à la personne en fin de vie).
Etude menée en s'appuyant sur l'enquête La fin de vie en Outre-mer
Etudiants : Laurent Bubeck université de Strasbourg), Mathieu Burner (université de Strasbourg), Faustine Champain (université de Strasbourg), Mamadou Bah (université Paris Cité)
Encadrants : Sophie Pennec (Ined), Mélanie Lepori (université de Strasbourg)
-
Portrait du Perma-Célibat en France (Projet tutoré 2022 - 2023)
Si les relations amoureuses et le couple ont fait l’objet de nombreuses recherches en sciences sociales, peu d’études quantitatives se sont focalisées sur la période de l’adolescence. Cette recherche propose de mesurer et décrire les expériences de couples lors de l’adolescence (avant 18 ans) à partir de données représentatives des adultes et rétrospectives au niveau national (enquête EPIC). Environ 1/3 des personnes enquêtées déclarent avoir eu une relation de couple « importante » avant leurs 18 ans. La probabilité de déclarer une relation adolescente est plus forte pour les femmes, les personnes ayant grandi dans des ménages recomposés et dans de petites communes. À l’opposé, ni le profil socio-économique du ménage ni la génération ne sont associés à la probabilité de déclarer une relation. Ces relations sont fortement homogames d’un point de vue économique et religieux. Les femmes déclarent un écart d’âge avec le partenaire plus important que les hommes. Environ 1/3 des femmes avaient entre 3 et 10 ans de moins que leur partenaire de l’époque. La mise en couple est par ailleurs très saisonnière. Plus de 40% des couples se forment durant l’été. En moyenne, ces relations sont relativement courtes (6 mois). Mais une part significative de ces relations est durable dans le temps : environ 1/3 sont encore en cours après l’âge de 25 ans. Ces relations durables se distinguent des autres sur plusieurs points. Elles commencent moins durant l’été, sont plus souvent déclarées par des femmes et surtout, sont celles où la différence d’âge entre partenaires est la plus forte. Enfin, la dernière partie de l’analyse décrit les amours éconduites. 25% des enquêtés déclarent avoir été amoureux avant 18 ans de quelqu’un avec qui ils ne se sont pas mis en couple. Plus souvent déclarées par les garçons, ces non-relations « durent » le plus souvent quelques mois, mais près d’1/4 des individus déclarent avoir été amoureux pendant plusieurs années.
Etude menée en s'appuyant sur l'enquête EPIC
Etudiants : Klervi Anthoine (université de Strasbourg), Romain Le Dû (université Paris Nanterre, Arthur Stypa (université Paris Nanterre)
Encadrants : Aurélien Dasré (université Paris Nanterre), Julie Pannetier (université Paris Nanterre)
-
Vie amoureuse chez les jeunes : les couples adolescents (projet tutoré 2021 - 2022)
Si les relations amoureuses et le couple ont fait l’objet de nombreuses recherches en sciences sociales, peu d’études quantitatives se sont focalisées sur la période de l’adolescence. Cette recherche propose de mesurer et décrire les expériences de couples lors de l’adolescence (avant 18 ans) à partir de données représentatives des adultes et rétrospectives au niveau national (enquête EPIC).
Environ 1/3 des personnes enquêtées déclarent avoir eu une relation de couple « importante » avant leurs 18 ans. La probabilité de déclarer une relation adolescente est plus forte pour les femmes, les personnes ayant grandi dans des ménages recomposés et dans de petites communes. À l’opposé, ni le profil socio-économique du ménage ni la génération ne sont associés à la probabilité de déclarer une relation. Ces relations sont fortement homogames d’un point de vue économique et religieux. Les femmes déclarent un écart d’âge avec le partenaire plus important que les hommes. Environ 1/3 des femmes avaient entre 3 et 10 ans de moins que leur partenaire de l’époque. La mise en couple est par ailleurs très saisonnière. Plus de 40% des couples se forment durant l’été. En moyenne, ces relations sont relativement courtes (6 mois). Mais une part significative de ces relations est durable dans le temps : environ 1/3 sont encore en cours après l’âge de 25 ans.
Ces relations durables se distinguent des autres sur plusieurs points. Elles commencent moins durant l’été, sont plus souvent déclarées par des femmes et surtout, sont celles où la différence d’âge entre partenaires est la plus forte. Enfin, la dernière partie de l’analyse décrit les amours éconduites. 25% des enquêtés déclarent avoir été amoureux avant 18 ans de quelqu’un avec qui ils ne se sont pas mis en couple. Plus souvent déclarées par les garçons, ces non-relations « durent » le plus souvent quelques mois, mais près d’1/4 des individus déclarent avoir été amoureux pendant plusieurs années.
Etudiant·e·s : Radmila Mijatovic (Université de Strasbourg), Alix Pouliquen-Crosato (Université Paris Nanterre), Amandine Vassent (Université de Picardie Jules Vernes), Eugenia Prosperi (Université de Strasbourg).
Encadrant· e·s : Aurélien Dasré (université Paris Nanterre), Julie Pannetier (université Paris Nanterre)
-
Statut légal des femmes migrantes et fécondité à Mayotte (Projet tutoré 2021 - 2022)
La fécondité des immigrées est devenue dans certains contextes un sujet si sensible qu’il conduit parfois à des réformes constitutionnelles sur le droit de la nationalité, les femmes « sans papiers » étant soupçonnées d’instrumentaliser leur grossesse pour légitimer leur séjour dans leur pays d’accueil. En France, le territoire de Mayotte cristallise les débats en la matière. L’île, dont le statut est contesté par les Comores, a été progressivement intégrée à la France. Sa frontière avec les autres îles de l’archipel est aujourd’hui l’une des plus contrastées du monde sur le plan économique. Et, alors que la libre circulation a prévalu jusqu’en 1995, le contrôle de la frontière n’a cessé de se durcir depuis cette date. Mayotte offre donc un cas particulièrement intéressant pour étudier la relation entre politique migratoire, statut des migrants et fécondité. Dans ce document, sur la base d’une revue de littérature internationale, nous proposons un cadre d’analyse de ces relations. Nous exploitons par ailleurs l’enquête Migration-Famille-Vieillissement-Mayotte (MFVM, 2015-2016). Premier résultat : la proportion des femmes comoriennes « sans papiers » l’année de leur arrivée à Mayotte est historiquement élevée et elle a progressé au fil du renforcement de la frontière. Son incidence est telle (87% avant 1995, 97% entre 2011 et 2015), qu’il est impossible de comparer statistiquement les femmes selon leur statut légal à l’arrivée. Second résultat : la probabilité d’avoir un enfant suivant l’arrivée à Mayotte a évolué au fil du temps. Elle s’est accrue après l’instauration du visa Balladur qui a constitué un signal fort de mise en cause de la présence des Comoriens à Mayotte, et qui a pu conduire certaines femmes à adapter leur comportement de fécondité pour légitimer leur présence sur le territoire mahorais. Ce résultat rappelle que les comportements de fécondité peuvent répondre à des signaux institutionnels qui ne relèvent pas uniquement des politiques familiales. Après 1999, la probabilité d’avoir un enfant suivant l’arrivée s’est stabilisée, ce qui suggère que l’insécurité croissante vécue par les femmes en situation irrégulière du fait de l’accroissement des contrôles et des expulsions a pu limiter leur fécondité, comme cela a été observé dans d’autres contextes.
Etudiant.e.s : Mamady Cisse (université Paris Nanterre), Christelle Nagnonhou (Université de Strasbourg), Lucas Ondicolberry (université Paris Nanterre), Andreas Priambodo (université Saclay)
Encadrant.e.s : Cris Beauchemin (Ined), Marinne Haddad, (Ined)
-
L’usage de la sédation comme traitement en fin de vie (Projet tutoré 2021 - 2022)
Depuis 2016 et la loi Claeys- Leonetti, la sédation profonde et continue jusqu’au décès est une option autorisée dans certaines situations de fin de vie complexes. Cependant, la sédation, dans une version plus légère, est utilisée depuis bien longtemps pour atténuer les situations de souffrance tant physique (douleurs réfractaires) que psychologique (anxiété, angoisse des derniers moments). Les différentes formes de sédation (légère ou profonde, continue ou discontinue, plusieurs semaines ou quelques heures, type de substances utilisées) et les profils des patients recevant ce type de traitements font l’objet de cette étude (âge, sexe, cause de décès, symptômes, traitement curatif ou palliatif…). Les données mobilisées proviennent de l’enquête « La fin de vie en France », menée par l’Ined en 2010. Cette enquête est représentative des décès survenus en décembre 2009 en France hexagonale. Ce sont les médecins certificateurs de ces décès qui sont interrogés par questionnaire auto-administré en mode mixte (choix entre réponse à un questionnaire papier ou Internet). L’étude s’intéresse uniquement aux décès non soudains de personnes majeures.
Etudiant.e.s : Paul-Emile Charlier (université de Strasbourg), Rania El-Fahri (université de Strasbourg), Nikita Kupaska (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Encadrant.e.s : Sophie Pennec (Ined), Mélanie Lepori (université de Strasbourg)
-
Vouloir et/ou pouvoir rester au Sénégal : stratification des expériences migratoires et intentions de migration (Projet tutoré 2020 - 2021)
Les trajectoires légales des migrants de retour dans leur pays d'origine ont-elles un effet sur leur intention d'y demeurer ? Ce projet chercher à tester l’hypothèse selon laquelle l’établissement au pays d’origine après un retour est d’autant moins durable que le retour est contraint. Basée sur l’exploitation de l'enquête TEMPER-Sénégal, cette recherche distingue quatre types de migrants de retour (retours spontanés avec des papiers permettant de re-migrer, retours spontanés sans papiers, migrants bénéficiant d’un programme d’assistance au retour, migrants expulsés) et les compare aux personnes qui n’ont jamais migré.
Etude menée en se basant sur l'enquête TEMPER Sénégal
Etudiant.e.s : Maria Acosta Flores ( université Paris Saclay), Pauline Delattre (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Perpetue Madungu (université Paris Nanterre), Eugénie Jolly (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Audrey-Rose Schneider (Université de Strasbourg)
Encadrants : Cris Beauchemin (Ined), Adiren Vandenbunder (université Paris Nanterre)
-
La vie hors couple (Projet tutoré 2019 - 2020)
En France, la part des personnes vivant sans conjoint chez les moins de 65 ans progresse depuis la fin des années 1960. Cet article présente la durée de vie hors couple cohabitant cumulée au fil des âges pour les générations 1926 à 1988 à partir des enquêtes Érfi (2005) et Épic (2013-2014), et identifie les facteurs de son évolution à partir de régressions linéaires. Ces durées ont évolué différemment selon le sexe et sont devenues plus faibles chez les femmes, qui ont notamment plus bénéficié que les hommes du recul du célibat prolongé et du veuvage précoce. Les effets de l’origine sociale et du niveau de diplôme ont longtemps structuré la durée de vie hors couple, mais diminuent progressivement. Les premières générations de baby-boomers (1945-1955) font figure d’exception en ayant connu les plus faibles durées de vie hors couple, de telle sorte que la complexification des trajectoires conjugales vécues par les générations suivantes s’apparente plus à une transformation des normes de conjugalité qu’à leur rejet.
Etudiant·es : Lyem Britah (université de Strasbourg), Zoé Deloeil (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Inès Munoz-Bertrand (Université de Strasbourg), Axel Redonnet (Université de Strasbourg)), Margaux Tocqueville (université de Picardie Jules Verne)
Encadrants : Nicolas Cauchy-Duval (Université de Strasbourg), Nicolas Rebière (Univesité de Bordeaux)
-
Vieillir hors couple : est-ce vieillir sans sexualité ? (Projet tutoré 2019 - 2020)
La sexualité des célibataires de plus de 50 ans est encore trop rarement étudiée en raison d’un double angle mort de la recherche: le célibat et la sexualité des personnes plus âgées. Les grandes enquêtes sur la sexualité en France ont bien montré que malgré une diminution de la fréquence des rapports sexuels au cours de la vie, 9 personnes en couple sur 10 ont toujours des relations sexuelles passé 50 ans. En revanche, la sexualité des célibataires dans leur cinquantaine, soixantaine et au-delà reste, quant à elle, à interroger. À partir des données du Baromètre Santé 2016, cet article propose une analyse de la sexualité des célibataires de plus de 50 ans selon le genre, l’âge, la catégorie socioprofessionnelle et l'orientation sexuelle. La sexualité des plus de 50 ans en dehors du couple est relativement fréquente bien que différenciée selon le genre : une femme sur trois a eu au moins un rapport sexuel dans l’année contre deux hommes sur trois. Cette différence s’accroit avec l’avancée en âge, entre 50 et 75 ans, et la position plus élevée dans la hiérarchie sociale. De plus, les personnes bisexuelles ou homosexuelles célibataires maintiennent plus souvent une vie sexuelle passé 50 ans que les personnes exclusivement hétérosexuelles.
Etude menée en s'appuyant sur le baromètre Santé.
Etudiant·es : Brahim Benadouda (université de Strasbourg), Hoël Berger (université Paris Nanterre, Andrea Cornelissen (université de Picardie Jules Verne), Judson Derilus (université de Strasbourg), Maëlys Goetshy (université de Strasbourg), Aaron Kanza Kounda (université Paris Nanterre)
Encadrant·es : Aurélien Dasré (université Paris Nanterre), Julie Pannetier (université Paris Nanterre)
-
Relations interindividuelles et utilisation de la contraception lors des premières relations sexuelles (Projet tutoré 2018 - 2019)
Cette recherche propose d’analyser les liens entre l’ancienneté de la connaissance des partenaires et la contraception au premier rapport sexuel consenti, en fonction du genre, du capital social (niveau d’études) et de la génération d’appartenance. Elle cherche à répondre plus précisément à deux questions : dans le cadre d’un premier rapport hétérosexuel consenti, en quoi la durée de connaissance des partenaires avant le 1er rapport, a-t-elle une influence sur l’usage ou non d’une méthode de contraception ? Dans quelle mesure le lien entre ancienneté de la connaissance et contraception, se modifie-t-il en fonction de la socialisation différentielle entre les sexes, du capital scolaire et du contexte générationnel ? Trois hypothèses ont pu être vérifiées. La durée de connaissance est liée à l’usage d’une contraception : les partenaires qui se connaissent depuis peu (moins d’un an), utilisent davantage une contraception. L’usage d’une contraception au 1er rapport est différent selon le sexe : les femmes sont plus susceptibles de se protéger que les hommes lors de leur premier rapport, quelle que soit l’ancienneté de la connaissance. La génération et le capital scolaire jouent un rôle sur la protection au 1er rapport : le fait d’être âgé de 15 à 24 ans (génération 1992-2001) et d’être diplômé du supérieur augmentent l’usage d’une contraception au 1er rapport, quelle que soit l’ancienneté de la connaissance.
Enquête menée en s'appuyant sur le baromètre Santé.
Etudiant.e.s : Rim Bellamine (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Louis Bodelin (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Emmanuel Lanès (université de Picardie Jules Verne), Anaïs Moustin (université de Strasbourg), Marion Seguy (Université Paris 5), Salla Thioune N'Deye (université Paris 5)
Encadrant.e.s : Myriam de Loenzien (université Paris Nanterre), Olivia Samuel (université Paris Nanterre)