Axe 2
Social inequalities and vulnerabilities
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L'accès des descendant·es d'immigré·es aux classes supérieures : plafond(s) de verre et voie(s) de la promotion sociale (projet tutoré 2024 - 2025)
Patience !!! La recherche est en cours !!!
Résumé définitif, analyses et premiers résultats de la recherche seront communiqués par les étudiant·e·s le 25 novembre prochain lors de la 7e conférence annuelle.
Un tout petit indice tout de même : L'étude est ménée à partir de l'enquête Trajectoire et origine 2 !
Etudiant·e·s : Lucie Bremond (Paris Saclay), Marie-Vitaline Farges (université Paris Cité), Suzanne Kechichian (UVSQ), Steven Longeville (université Paris Nanterre)
Encadrant·e·s : Lucie Caron (Ined), Mathieu Ferry (UVSQ)
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Changement climatique, comportements sexuels à risque et maladies infectieuses en Afrique subsaharienne (projet tutoré 2024 - 2025)
La recherche est en cours également !
A savoir dès maintenant : l'étude est menée à partir de l'enquête PHIA (population - based HIV Impact Assessment).
Etudiant : Baurice Gbaguidi-Sekpon (université Paris Nanterre), Charline Maltat (université de Strasbourg), Abdel-Hakim Marzouk (université Paris Saclay)
Encadrante : Valentine Becquet (Ined), Arlette Simo-Fotso (Ined)
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Heureux « malgré tout » ? Les liens entre qualité de la relation conjugale (projet tutoré 2023 - 2024 ) et difficultés vécues dans l’enfance
L’objectif de cet article est, au moyen des données issues de l’enquête Violences et rapports de genre (Virage) réalisée en 2015 auprès d’un échantillon de 27 268 adultes âgés de 20 à 69 ans, d’évaluer la qualité conjugale - évaluation individuelle subjective de sa relation de couple – des personnes vivant en couple en France métropolitaine et de rendre compte de ses éventuelles variations selon la nature des difficultés vécues dans l’enfance.
Nous optons pour une approche combinant des indicateurs relatifs à chacune des deux dimensions de la qualité de la relation conjugale mises en évidence par des recherches en psychologie : l’une « positive » (satisfaction retirée de la relation, force du sentiment amoureux, interactions avec le conjoint, entente sexuelle, bien-être financier), l’autre « négative » (désaccords, discussions agitées, violence, adultère, idéation de la séparation). En 2015, selon cette typologie, un peu plus de la moitié des femmes et des hommes interrogés pouvaient être considérés comme relativement « épanouis » dans leur couple (forte positivité et faible négativité), 12 % « malheureux » (faible positivité et forte négativité), 18 % « ambivalents » (forte positivité et forte négativité) et 17 % dans une relation insatisfaisante mais non conflictuelle. Les individus ayant vécu des difficultés dans l’enfance ont une probabilité plus élevée d’être classifiés « ambivalents » ou « malheureux » et si c’est le cas, que les désaccords s’accompagnent d’un cumul de problèmes relationnels au sein du couple.
Etude menée à partir de l'enquête VIRAGE 2015.
Etudiant·e·s : Jeanne Dodeux (université Paris Cité), Leandra Talevski (université de Strasbourg) , Quentin Dasse (université paris 1 Pantéhon-Sorbonne), Tom Perret (université de Strasbourg)
Encadrant·e·s : Mélanie Lepori (université de Strasbourg), Nicolas Rebière (université de Bordeaux)
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Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir des parents divorcés (projet tutoré 2022 - 2023)
Plusieurs théories tentent d’expliquer pourquoi les enfants de parents divorcés ont tendance à divorcer eux-mêmes plus fréquemment que la moyenne. L’une d’elle suggère que le stress généré par le divorce des parents incite les enfants à entrer précocement dans des rôles d'adultes tels que le mariage ou la cohabitation. Celle de la « privation économique » privilégie l'hypothèse que c’est le manque de temps et d'argent que les parents peuvent consacrer à leurs enfants qui engendre leur entrée plus précoce dans des rôles d'adulte en contribuant ou libérant le temps et l'argent de la famille. Dans les deux cas, le surrisque de rupture s’expliquerait alors par un âge à l’union relativement faible. La « théorie de la socialisation » affirme quant à elle que la séparation parentale entraîne des modifications dans la transmission des valeurs et de l’opinion à l’égard du couple. C’est cette dernière hypothèse que l’on se propose de tester. Comme la littérature le rapporte déjà, les répondants dont les parents sont séparés ont une vision plus négative du mariage et plus positive du divorce que ceux issus de parents ne s'étant pas séparés. Les premiers résultats montrent cependant que leur vision se rapproche sensiblement des répondants issus de couples non séparés et eux-mêmes en couple lors de l’enquête, mais ayant envisagé la rupture avant d’y renoncer.La suite des analyses vise à voir si, comme le prétendent d’autres travaux, les adultes ayant été témoins de la rupture de leurs parents et ayant observé́ la discorde dans leur couple sont plus susceptibles de percevoir la séparation comme une issue favorable à une union malheureuse et y mettre alors un terme.
Etude menée en s'appuyant sur l'enquête EPIC.
Etudiant·e·s : Abir Gabriel (université Paris Nanterre) , Filippos Triantalafyllou (UVSQ)
Encadrants : Nicolas Cauchi-Duval (université de Strasbourg), Nicolas Rebière (université de Bordeaux)
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Social Mobility and feeling of belonging among immigrants’ descendants in France (projet tutoré 2022 - 2023)
Dans un contexte de crispation croissante autour de l'intégration des immigré·es et de leurs descendant·es en France, l'objectif de cet article est d'étudier le versant subjectif de cette intégration : le sentiment d'appartenance national des descendant.es d'immigrés et ses déterminants. Qui se sent français·e ? Qui pense être perçu comme tel ? Les analyses existantes mettent en avant un décalage entre des descendant·es d’immigrés qui, dans leur grande majorité, se sentent français et le fait que beaucoup d’entre eux, notamment au sein des minorités racisées, ne se sentent pas perçus comme tel (Simon et Tiberj, 2016). Si la position sociale des individus ne semble pas affecter beaucoup ces sentiments, nous faisons l’hypothèse que la mobilité sociale intergénérationnelle pourrait avoir un rôle important. En mettant à profit les données récentes, représentatives et de grande ampleur de l'enquête Trajectoires et Origines 2 (TeO2, Ined-Insee), cet article étudie l'effet des trajectoires de mobilité sociale entre parents et enfants sur le sentiment d'appartenance national des descendant·es d'immigrés en France. Sur la base de l’analyse de tables de mobilité et de régressions multiples avec interactions, les premiers résultats révèlent l’importance de l’origine sociale des enfants d’immigrés pour comprendre les variations de leurs sentiments d’appartenance.
Etudiant·e·s : Jeanne Belly Le Guilloux (UVSQ) Timothée Job (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Fabio Pastor-Duarte (université de Strasbourg), Beatrix Robinson (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Encadrant·e·s : Mathieu Ichou (Ined) et M. Ferry
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Social Mobility and feeling of belonging among immigrants’ descendants in France (projet tutoré 2022 - 2023)
Dans un contexte de crispation croissante autour de l'intégration des immigré·es et de leurs descendant·es en France, l'objectif de cet article est d'étudier le versant subjectif de cette intégration : le sentiment d'appartenance national des descendant.es d'immigrés et ses déterminants. Qui se sent français·e ? Qui pense être perçu comme tel ? Les analyses existantes mettent en avant un décalage entre des descendant·es d’immigrés qui, dans leur grande majorité, se sentent français et le fait que beaucoup d’entre eux, notamment au sein des minorités racisées, ne se sentent pas perçus comme tel (Simon et Tiberj, 2016). Si la position sociale des individus ne semble pas affecter beaucoup ces sentiments, nous faisons l’hypothèse que la mobilité sociale intergénérationnelle pourrait avoir un rôle important. En mettant à profit les données récentes, représentatives et de grande ampleur de l'enquête Trajectoires et Origines 2 (TeO2, Ined-Insee), cet article étudie l'effet des trajectoires de mobilité sociale entre parents et enfants sur le sentiment d'appartenance national des descendant·es d'immigrés en France. Sur la base de l’analyse de tables de mobilité et de régressions multiples avec interactions, les premiers résultats révèlent l’importance de l’origine sociale des enfants d’immigrés pour comprendre les variations de leurs sentiments d’appartenance.
Etudiant·e·s : Jeanne Belly Le Guilloux (UVSQ) Timothée Job (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Fabio Pastor-Duarte (université de Strasbourg), Beatrix Robinson (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Encadrant·e·s : Mathieu Ichou (Ined) et M. Ferry
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Couples, unions, désunions (projet tutoré 2021 - 2022)
En France, de nombreuses recherches ont été consacrées aux conséquences familiales ou financières de la séparation, ainsi qu’à la remise en union. Dans les modélisations, cette séparation est souvent considérée comme un simple événement statistique. Récemment, pourtant, nombre d’enquêtes qualitatives ont rendu compte du caractère progressif et multidimensionnel du phénomène. Considéré souvent par les individus comme l'un des moments les plus marquants de leur vie, le déroulement de la séparation (prise de décision, partage de la nouvelle, causes invoquées, négociations , etc.) peut être long et causer des sentiments antinomiques selon les histoires d’amour et le membre du couple à l’initiative de la rupture : pour beaucoup un stress, une remise en cause de la vie de couple en général ou encore un sentiment de culpabilité ; pour d’autres à l’inverse un sentiment de soulagement et une opportunité de retrouver rapidement un épanouissement personnel et affectif. Au plan pratique, l’ampleur du désamour influence les négociations conditionnant le bien-être matériel ou financier futur de même que les droits de visite et d’hébergement des enfants.
L’originalité du module « séparation » de l’enquête EPIC, encore peu exploité, tient au fait qu’il aborde ce caractère processuel de la séparation : non seulement les aspects pratiques de la rupture (démarches administratives, garde des enfants, partage des biens, du logement, etc.), mais aussi le temps qui précède la rupture effective (depuis quand pense-t-on à la rupture ? à qui en parle-t-on ? etc.), de même que la description de la rupture en elle-même (principal initiateur, causes, etc.), ou encore ses conséquences sur l’entente entre les conjoints ainsi que les répercussions psychologiques et matérielles. Le projet consistera donc à analyser au moyen de cette source de données l’impact des modalités et du vécu du processus de séparation sur les remises en couple respectives de l’initiateur de la rupture et de celui qui la subit.Recherche menée en s'appuyant sur l'enquête EPIC.
Etudiant·e·s : Anna Sidorets (Université Strasbourg), Jeong-a.lee (Université Strasbourg), Eve Chodzko (Université Paris 1)
Encadrants : Nicolas Cauchi-Duval (université de Strasbourg), Nicolas Rebière (université de Bordeaux
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Les séparations dans le couple (projet tutoré 2020 - 2021)
La plupart des travaux essayant d'expliquer les séparations de couples hétérosexuels tiennent compte de caractéristiques que partagent ou non les futurs conjoints dès leur rencontre et qui sont plus ou moins favorable à la persistance de l’union à venir (ex: âge à l’union, écart d’âge entre les conjoints, fait d’avoir vécu ou non avec des parents divorcés durant l’enfance ou encore d’avoir des enfants d’unions antérieures au moment de la rencontre). En revanche, les variables liées au processus de choix du conjoint sont rarement prises en compte : l’homogamie, l’évaluation de l’apparence physique, l’accord sur certaines valeurs, goûts et manières. Par ailleurs, la plupart des travaux portant sur la rupture d’union l’analyse sous l’angle du couple alors que des recherches ont montré des divergences de genre : les femmes sont le souvent à l’origine de la décision de séparation, les attentes des femmes et des hommes envers l'union peuvent différer, le choix du conjoint est affaire de compromis et les expériences masculine et féminine de l’union et de la vie familiale divergent. Cette recherche étudie donc de manière distincte la décision pour un homme ou pour une femme de se séparer de son conjoint en intégrant dans l’analyse diverses formes d’homogamie (religieuse, politique, éducative, financière, etc.) et l’évaluation qu’il ou elle faisait de la qualité potentielle de sa relation au début de l’union. Cette démarche est rendue possible par le recours aux données de l’enquête Étude des Parcours Individuels et Conjugaux (EPIC).
Etude menée en s'appuyant sur l'enquête EPIC.
Etudiant·e·s : Thibaud Bureau Du Colombier (université de Strasbourg), Gabriela Caceres Ojeda Freitas (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Marie Castagné (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Mawumevo Vincencio Houkpatin Totin (université de Strasbourg), Olivia Lefebvre (université Paris Nanterre)
Encadrants : Nicolas Cauchi-Duval (université de Strasbourg) , Nicolas Rebière (université de Bordeaux)
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Risque de suicide chez les étudiants en France, et chez les autres jeunes (projet tutoré 2020 - 2021)
La population étudiante fait face à des problématiques spécifiques (stress, harcèlement, précarité) qui peuvent engendrer de la détresse psychologique et mener à des risques suicidaires. Mais comparativement au reste des 18-24 ans, les étudiant.e.s forment également une population relativement protégée issue, en moyenne, de milieux sociaux privilégiés, entourés d’un réseau social dense. Dans cet article, nous mesurons l’effet du statut d’étudiant sur le risque suicidaire chez les 18-24 ans et nous analysons les déterminants sociaux du risque suicidaire en population étudiante. Nos résultats montrent qu’une fois contrôlés par les différences de caractéristiques socio-démographiques, le statut d’étudiant.e a un effet légèrement protecteur sur le risque suicidaire. Certaines caractéristiques connues en population générale pour être associées au risque suicidaire, comme le fait d’être une femme ou de vivre seul.e, se retrouvent parmi les étudiant.es. Cependant, nous montrons le rôle central des événements de vie violents sur le risque suicidaire. Si les différences d’intensité de risque sont significatives entre la population étudiante et non-étudiante, les différences de niveaux absolus restent limitées.
Etude menée en s'appuyant sur la baromètre Santé
Etudiant·e·s : Aristide Boulch (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Léa Boutonnet (université de Saclay), Cheikhou Oumar Cisse (université Paris Nanterre), Clara Girault (université de Strasbourg).
Encadrant·e·s : Aurélien Dasré (université Paris Nanterre), Julie Pannetier (université Paris Nanterre),
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Statut légal et réintégration des migrants de retour au Sénégal (projet tutoré 2019 - 2020)
That migrants' legal status has impacts on their integration in receiving countries is a recognised fact. We further argue that it also affects their reintegration on returning to the home country, although with some significant variations depending on the details of their legal status history. Using data from the Senegalese TEMPER survey, we adopt a life course approach of migrant's status while they were in Europe to identify links between several indicators of reintegration and different patterns of irregular status (moment when they were in an irregular situation and the duration in this situation). The results of our multivariate analyses show that only those migrants whose irregular situations were the most extreme (deported, or irregular throughout their stay in Europe) are at a disadvantage compared to nonmigrants as well as other returnees. This shows that the initial disadvantage of out-migrating from Africa without proper documentation does not turn systematically into a cumulative disadvantage.
Etude menée en s'appuyant sur l'enquête TEMPER
Etudiant·e·s : Nestor Aldea Ramos (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Mourtada Dieng (université Paris Nanterre), Zélia Goussé (université Paris 1 Panthéon-Sorbonn), Nathalie Kababa (université Paris Saclay), Tanguy Mathon Cécillon (université de Strasbourg), Myriam Yahyaoui (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne).
Encadrant·e·s : Cris Beauchemin (Ined), Adrien vandenburger (université Paris Nanterre
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Le renoncement aux soins des chômeurs en France (projet tutoré 2018 - 2019)
En 2016, près d'un chômeur sur trois déclare avoir dû renoncer à un soin de santé pour raisons financières lors des 12 derniers mois. C'est quasiment deux fois plus qu'au sein de la population active occupée. Cet article propose d'analyser les spécificités du renoncement aux soins des chômeurs en se basant sur les données du Baromètre Santé 2016. Grâce à la comparaison des chômeurs et des actifs occupés, cette recherche démontre que si le niveau élevé de renoncement aux soins des chômeurs est en partie lié au cumul de caractéristiques économiques et sociales associées au renoncement aux soins pour raisons financières, il existe également un effet propre du chômage. Ce dernier peut être lié à des facteurs psychologiques caractéristiques de la population des chômeurs. Cet effet conduit par ailleurs à lisser les inégalités sociodémographiques du renoncement aux soins par rapport à ce que l'on observe pour les actifs occupés. La couverture santé reste, pour les chômeurs, le critère principal d'accès, ou de renoncement aux soins.
Etude menée en s'appuyant sur le Baromètre santé.
Edudiant·e·s : Iñaki Blanco-Cazeaux (Université de Bordeaux), Liliana Patricia Calderón Bernal (Université de Strasbourg), Justine Chaput (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Marika Gautron (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Inès Malroux (Université Paris Nanterre), Guerschom Mugisho (Université de Strasbourg).
Encadrant·e·s : Aurélien Dasré (université Paris Nanterre), Julie Pannetier (université Paris Nanterre)